« Le CCC OD chez moi » est une newsletter qui vous permet de (re)découvrir de chez vous les moments passés du centre d’art, des expositions en cours, mais encore des interviews et réflexions d’artistes et de penseurs.
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cette année, nous fêtons le centenaire de la naissance d’Olivier Debré ! Cet artiste tourangeau est associé à l’abstraction gestuelle. dans ce mouvement artistique très important du XXe siècle, le mouvement des mains et jambes dans l’espace sont essentiels.
la façon de s’exprimer de ces artistes donne l’impression d’une grande liberté de gestes et de déplacements de tout leur corps qui devient ainsi leur outil de travail.
mettez-vous dans la peau d’olivier debré à travers ces différents jeux !
jordi colomer est un artiste espagnol qui pratique plusieurs disciplines telles que la sculpture, l’architecture, la photographie, la vidéo ou encore la performance.
À partir de 2001, il s’intéresse de plus en plus aux thèmes de la ville et de l’urbanisme, qu’il évoque dans ses œuvres d’art.
Avant de filmer ses scènes dans la rue, Jordi Colomer réalise des maquettes. Ce sont des collages en carton fragiles qui représentent des bâtiments, mais en petit format.
Et si tu pouvais imaginer ton propre scénario ?
si Olivier Debré est surtout connu pour pratiquer la peinture, en réalité il créait des œuvres aux techniques, supports et matériaux très variés: dessins, croquis, maquettes, sculptures, peintures et… architectures.
Aujourd’hui, nous faisons appel à ton sens du détail et à ta réflexion. Sauras-tu trouver les ressemblances ?
les peintures de l’exposition « Odyssées » de Marie-Anita Gaube regorgent de petits détails. Un médiateur du centre d’art a glissé 7 éléments qui ne sont pas présents dans l’œuvre originale de l’artiste, Seekers. Votre mission, si vous l’acceptez, les retrouver !
une fois cette première mission terminée, découpe les pièces de puzzle de la peinture Can’t run away from yourself de Marie-Anita Gaube pour pouvoir la reformer.
C’est à l’occasion de la Donation Debré en 2008 qu’est né le nouveau projet du centre de création contemporaine éponyme. Il s’agissait alors de réunir en un même lieu le fonds d’un artiste historique et la mission expérimentale que le centre d’art menait déjà depuis 1985. Les héritiers d’Olivier Debré ont fait don d’une partie des œuvres de leur père à Tours Métropole Val de Loire, propriétaire du bâtiment du CCC OD.
Depuis 2016, le centre d’art assure quant à lui la conservation et la diffusion de cette donation. Il valorise également les œuvres de l’artiste à travers des expositions temporaires (dans et hors les murs ; personnelles ou collectives) et travaille à l’élaboration du catalogue raisonné de ses peintures.
Depuis mars 2021, le CCC OD propose aussi de découvrir les différentes facettes du travail d’Olivier Debré (1920-1999) à travers la série « Le CCC OD raconte Olivier Debré », proposant chaque mois un nouvel épisode thématique.
avec cette œuvre, l’artiste détourne le symbole de ralliement des Gilets Jaunes pour en faire le drapeau de la Nation française. L’ironie contenue dans la rencontre entre le titre et son visuel rappelle que l’existence de l’État repose sur la participation de ses travailleu.r.se.s.
c’est en 1996 que l’artiste Marie Reinert débute sa série photographique Infiltration. À travers les choix photographiques des travailleur.se.s qu’elle rencontre dans les entreprises qu’elle visite, l’artiste interroge les choix architecturaux et leur impact sur la hiérarchisation au sein de l’entreprise. “Infiltration” nous invite donc à réfléchir au sens et à la valeur de ces lieux où naissent des constructions sociales et hiérarchiques artificielles.
avec ses sérigraphies, thomas tudoux dévoile l’absurdité des techniques de management utilisant l’atmosphère zen dans les bureaux comme une réponse au stress des employés. en reprenant l’esthétique des affiches prônant la “zen attitude” utilisées par les entreprises, il expose l’hypocrisie du monde du travail où ces dispositifs ne visent qu’à l’efficacité et au rendement.
avec ces dessins minimalistes, Olivier Garraud se réapproprie la parole politique et patronale. Les mots libèrent la parole sur les absurdités actuelles de la société, toujours avec dérision et humour.
